Requiem for a dream
Pourquoi ne pas avoir le droit d’accomplir nos rêves? Est-ce si difficile ? Quel(s) chemin(s) emprunter ?
Mais pourtant, il faut donner un sens à notre vie.
Sinon, à quoi bon vivre. à quoi bon être né.
On ne peut se laisser porter par la vague. On doit se battre. Contre quoi au fait ? contre les banalités de la vie ou contre nos rêves ?
Chacun est dépendant de quelque chose. Chacun a sa drogue. Avec des effets plus ou moins destructeurs. Mais nous en avons besoin. C’est notre moteur. C’est pour la télé que Sarah vit. C’est pour la drogue que Harry part, que Maria se vend.
Et pourtant, ils s’aiment.
Mais, perversion, la drogue prend le dessus. Elle les bouffe, les ronge, les lamine.
Elle les rend violents, agressifs, sur la défensive, moites, schizophrènes.
Ils ne peuvent plus s’échapper. Cercle vicieux. Toujours plus. Dépendance. Il ne se rompt jamais. A peine se fissure-t-il. Un bras en moins, des séjours à l’hôpital.
Mais elle est là, la drogue. Elle est installeé. On a besoin d’elle. On la réclame. On ne peut vivre sans elle.
Elle nous emporte. Au fond de l’abime. Mais bien qu’au fond, on ne peut plus remonter. C’est trop tard, on coule, on se noie.
Un boulet accroché au pied.
On ne ressent plus rien.
On voit défiler sa vie. Comme dans un rêve. La réalité passée devient un rêve !!! Inouï. Pourtant si vrai.
On ne peut savoir où se situe la limite. Où commence le danger. C’est précisément ce qui fait sombrer. Cette limite franchie, ce point de non-retour. Juste encore une fois, juste une. Et puis encore, et puis toujours. Toujours plus. Nous y revoilà.
Est-il donc impossible de concilier rêves (toujours plus) et réalité (ce qu’on a) ? Vouloir vivre ses rêves, est-ce se vouer à la dépendance, à la déchéance ?
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